Avec cette nouvelle lampe, je n'ai pas vraiment compté le temps passé à l'atelier à cintrer des tubes en acier, afin de leur donner des formes un peu végétales et d'inspiration Art Nouveau. Les tubes courbés, c'est quelque chose qui me plait vraiment, je les déforme tout doucement, en prenant soin de ne pas les abimer, de ne pas les écraser, ce qui n'est pas simple, jusqu'à arriver à une forme qui me plaise et qui corresponde à ce que j'ai en tête.

Cintrer des tubes, c'est bien, mais il faut que ces tubes permettent de relier différents éléments anciens de récupération et aussi bien sûr un élément éclairant, une lampe quoi.  

J'ai commencé par fabriquer une base à partir d'une belle et ancienne pièce en laiton dénichée dans un vide grenier et qui après recherches, s'avère être le support d'un ancien instrument de mesure type Théodolite. Puis, j'ai fixé ce support en laiton sur un socle que j'ai réalisé avec des morceaux de très vieux plancher en chêne massif, joliment patinés par le temps et d'une résistance à toute épreuve. Le pied fini, je me suis lancé dans le cintrage des tubes en acier, plusieurs jours de travail, puis les formes en place et me convenant, j'ai fixé à l'extrémité des deux tubes cintrés un ancien voltmètre en laiton , deux jolies lampes tubes provenant d'une radio TSF et d'un ampli, et aussi un un globe en verre dépoli des années 50 éclairé par une ampoule à filament. La lumière qu'il émet, très douce, est tout a fait ce qui me convient. 

Et comme j'aime bien les petits détails, j'ai fixé sur le socle en chêne une bien jolie petite plaque en métal récupérée sur un vieux transformateur de courant Ferix, des années 30. 

Trêve de bla-bla-bla, place aux photos. 

Merci pour votre visite et d'avoir pris le temps de me lire, et à bientôt pour de nouvelles aventures lumineuses. 

Stéphane Le Lampiste

Au gré de mes balades sur les brocantes et les vide-greniers, j'ai découvert un jour un support de radio TSF à lampes, datant des années 1920, qui m'a tout de suite tapé dans l'oeil par sa peinture couleur marron marbrée de doré. Je n'en n'avais vu de pareil, alors je n'ai pas hésité, même orphelin de son antenne, j'ai adopté ce support pour l'emmener dans mon atelier, avec dans ma petite tête l'idée bien sûr de le transformer en lampe.                                                                                             Je suis parti dans l'idée d'en faire une lampe esprit Steampunk, en y greffant entre autres des lampes tubes, que l'on trouvaient dans les anciennes radios, les télés, les instruments de mesure ou encore les amplificateurs de début 1900 jusqu'en 1960. Ces composants, ancêtres des transistors et autres circuits intégrés, permettaient de transformer un signal électrique. Je les trouve extraordinaires, parce que ces lampes tubes existent dans différentes formes et dans de nombreuses dimensions, mais aussi parce qu'à l'intérieur de leur petits globes en verre, on découvre comme un petit monde, une petite ville, fait de fils, de pièces métalliques, assemblés avec minutie dans un tout petit espace. 

Le bouton central du support, qui permettaient d'orienter l'antenne radio, fonctionnant toujours, je me suis dit que serait drôle de l'utiliser pour faire tourner une petite ampoule à filament, source de l'éclairage, en y ajoutant derrière une petite parabole captant les signaux venu du ciel, comme une antenne. 

J'ai rajouté un interrupteur on/off sur la façade, pour allumer et éteindre la petite ampoule, et voilà, une nouvelle lampe été née. 

Mais, arrêtons là les bla-bla-bla, place aux photos. 

Merci pour votre visite ici et à bientôt pour de nouvelles  aventures lumineuses.  

Stéphane le Lampiste                                                                                                                                                           

Qui n'a pas connu la machine à coudre Singer de sa grand mère ou de sa grande tante, dans son joli meuble en bois et avec son système d'entrainement à pédale qui se faisait à la force du mollet ?

Singer est sans nul doute l'une des marques de machine à coudre les plus emblématique et les plus populaires qui n'ai jamais existée (j'ai lu que 80 % des foyers en France possédait une Singer en 1890). Fondée en 1851, Singer est surtout connue pour ses grosses machines noires en fonte souvent intégrées à un meuble, mais ce que l'on sait moins, c'est que Singer à produit début 1900 des jouets de machine à coudre qui n'avaient rien envier à leurs grandes soeurs, des jouets de luxe qui permettaient aux jeunes filles de coudre comme leur maman.

C'est à partir de l'un de ces anciens jouets, datant de 1920, que j'ai imaginé et réalisé cette nouvelle création de lampe. Une magnifique machine en fonte et en acier, dont l'entrainement se fait grâce à une manivelle et dont les complexes mécanisme permettent de coudre comme maman.

Après lui avoir fabriqué un socle en vieux chêne massif, pour la stabilité, je lui ai greffé quelques trucs et autre machins bidules chouettes que j'affectionne : une ampoule tube de radio TSF (ancien composant qui permettait de transformer un signal électrique dans les anciennes postes, mais aussi dans les amplificateurs ou les télés par exemple) et un petit micromètre à aguille, instrument à aiguille qui sert entre autre à la mesure pour l'usinage des pièces mécaniques. Puis, je me suis lancé dans la conception du bras que j'ai réalisé à partir d'un tube d'acier cintré avec mes petits bras peu musclés. Et à l'extrémité de ce bras, j'ai fixé un petit abat jour en acier des années 60. 

Trêve de blablabla, voici les photos d'une lampe qui devraient plaire aux couturières, et aux autres aussi j'espère. 

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Merci pour votre visite ici et à bientôt pour de nouvelles aventures lumineuses.

Stéphane Le Lampiste

Généralement, je créé les lampes suivant mon inspiration, avec des objets que je chois, et parfois, j'ai un "cahier des charges" assez précis quand je réalise une commande sur mesure. 

Ce fut le cas avec cette lampe qui était destinée à un cadeau d'anniversaire et dont la personne qui offrait ce cadeau avait une idée bien précise de ce qu'elle voulait : une lampe qui évoque l'univers de la voiture sportive dans les années 50-60 mais aussi le style baroque des meubles et objets de l'époque Napoléonienne, et qui soit féminine. En fait, c'était un cadeau pour une femme qui adorait conduire des voitures de sport dans les années 60 et dont la décoration de son intérieur est de l'époque Napoléonienne. Et pour couronner le tout, le délais pour la réalisation état asse court car l'anniversaire était dans une vingtaine de jours ... Mais comme l'idée me plaisait, j'ai accepté ce challenge ... 

Pour ce qui est de trouver les objets évoquant l'univers de la voiture sportive, ce n'était pas trop compliqué car je réalise souvent des lampes avec ces objets et j'en ai un joli petit stock à l'atelier. J'ai opté pour un ancien et très beau phare longue-portée Marchal, avec son verre bombé, et un petit manomètre de tableau de bord (un compte tour). 

Trouver une pièce qui se marie avec un intérieur de style Napoléon a été plus difficile, car ce n'est pas du tout le genre de pièce que j'ai en stock dans mon atelier. Après plusieurs jours de de recherche, j'ai fini par dénicher un ancien socle en bronze sculpté (un socle de chandelier il me semble). Son style un peu baroque et rococo me semblait très intéressant car il contrastait radicalement avec les formes, les matériaux et le style plus moderne du phare et du manomètre. 

Les objets enfin trouvés, il me restait à apporter une petite touche féminine à cette lampe, et bien sur, l'évidence d'un bras courbé s'est tout de suite imposé à moi.

Tout était dans ma petite tête, il ne me restait plus qu'a faire l'assemblage, installer la partie électrique et enfin montrer le résultat à la personne qui m'avait passé cette commande, avec une certaine anxiété car je n'étais pas certain que le résultat plaise ... Heureusement, lorsqu'elle a découvert la lampe, la personne l'a trouvé géniale et parfaite pour le cadeau.  Ouf, j'étais soulagé et aussi content d'avoir réussi ce petit challenge. 

Trêve de bla-bla, voici les photos de cette lampe, un peu particulière pour bien des raisons ...

Merci pour votre visite ici et à bientôt. 

Stéphane Le Lampiste

Pour cette nouvelle création de lampe, je n'ai pas fait dans la miniature, ni dans la légèreté, ni dans la finesse. J'avais dans l'idée de faire une lampe grande, lourde, qui semble indestructible. 

Le point de départ de cette réalisation a été une parabole en métal que j'ai démonté d'un ancien chauffage Calor Congo en très mauvais état. Je lui ai enlevé méticuleusement toute trace de peinture pour faire apparaitre le métal, de l'acier, qui une fois les finitions terminées, présentait une jolie patine. Je me suis dit que cette parabole ferait un original et imposant abat-jour, d'autant plus qu'il serait assez simple d'y intégrer une douille et une ampoule.

Cette parabole étant vraiment imposante, avec ses 50 cm de diamètre, pour la conception de son pied, cela me semblait logique de choisir assez massives et assez lourdes. 

J'ai fouillé dans mon stock de pièces et j'ai déniché ce qui me semblait parfait : un gros rotor que j'avais démonté d'un ancien moteur électrique de machine-outil (une meule) et un vieux support de fixation de roue de camion. Après leur avoir offert une seconde jeunesse en enlevant toute la rouille, j'ai assemblé les deux pièces, puis j'ai fixé le tout sur un socle en vieux chêne massif afin d'avoir une plus grande stabilité. Au final, nous voilà un pied lourd et très stable, parfait pour cette lampe.

Il ne me restait plus qu'à fabriquer une bras pour relier la parabole à son pied et je me suis dit qu'un bras en tube d'acier courbé serait une bonne idée. Il s'harmoniserait très bien avec les rondeurs de la parabole et contrebalancerait le "côté" très mécanique du pied. 

J'ai donc utilisé mes petits bras peu musclés pour cintrer un tube d'acier à la forme que je souhaitait et j'ai assemblé le tout via des boulons. 

Le résultat final correspondait bien à ce que je m'était fixé comme objectif au départ : créer une assez grande lampe (elle mesure au final 55 cm en hauteur, ce qui en fait un grand modèle comparé aux autres lampes que je fait habituellement) qui soit originale, voir un peu bizarre et qui semble indestructible. Et au vu de son poids et des pièces que j'ai utilisé, je pense qu'elle me survivra sans problème ... 

Et maintenant, place aux photos ...

Merci pour votre visite et à bientôt

Stéphane Le Lampiste